Vernou-sur-Brenne -
Sacré ou profane, le chant est toujours admirable
Dimanche, dans
l'église de la Sainte-Trinité, deux chorales ont donné un récital de chants
particulièrement apprécié.
Dissonance, de Vernou, a engagé le concert avec ses vingt-cinq choristes sous
la direction de Véronique Robert, accompagnées au piano par Jean-Pascal
Perreau, dans des œuvres très diverses, du sacré au profane, comme « Dieu,
qu'il la fait bon regarder ! », de Claude Debussy, « Les Djinns », un thème de
créatures surnaturelles, en passant par un exubérant « West side story », «
Michelle », de John Lennon et finissant sur un sublime « Hallelujah », de Georg
Friedrichs Haendel, qui a soulevé l'enthousiasme du public.
La chorale invitée, le chœur d'Aodé de
Parçay-Meslay, a enchaîné sous la direction de Marion Paillissé qui ne se
contente pas de diriger.
Elle signe certains arrangements avec bonheur, tels celui de « L'Irlandaise »,
de Nougaro, accompagnée par Thibaut Préciat à l'accordéon, offrant ainsi une
version plus « balade en mer » que jazzy ou un chant populaire russe au ton
nostalgique, « Le Temps du muguet », avec, en écho, un accordéon tempéré.
Enfin, un grand moment d'émotion avec « Shalom Aleichen », chant traditionnel
israélien bouleversant. Puis les deux chorales se sont fondues en une seule pour interpréter un chant commun zoulou.
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